Carlo Ancelotti s’est exprimé en conférence de presse
avant le match de Liga entre le Real Madrid et Valladolid (samedi,
21h00).
Comment va l’équipe ?
L’objectif est clair : nous sommes devenus leaders et il faut
conserver cette place. C’est un moment important du championnat et
nous devons en profiter.
Ce sera le huitième match en 25 jours. Y aura-t-il des
rotations ?
Nous donnons à ce match l’importance qu’il mérite : il est très
important. Nous devons conserver notre avance. Et je vais aligner
la meilleure équipe possible. C’est un calendrier exigeant, mais
nous avons un bon rythme. Il faut continuer.
L’Arabie prépare 300 millions pour Vinicius. Qu’en
pensez-vous ?
Ce que je sais avec certitude, car j’ai des informations
directes, c’est qu’il est très heureux ici. Et qu’il veut entrer
dans l’histoire ici. Nous sommes tous sur la même longueur
d’onde.
Mais est-ce que ça peut l’affecter ?
Il est toujours le même. Le fait de ne pas jouer demain va lui
permettre de récupérer, de travailler sereinement. Il va profiter
au maximum de ces jours. Et il sera frais au moment clé.
Que pensez-vous de la phrase « Le Real Madrid sait vivre
sans Vinicius » ?
Je pense que certains oublient que nous avons déjà gagné deux
Ligues des champions avec lui. C’est mon opinion. C’est un joueur
indiscutable, sans aucun doute.
Vous vous sentez sous pression ?
Je ne ressens pas cette épée de Damocles, non. Il y a des
moments meilleurs et moins bons, rien de plus. Je me sens bien,
avec beaucoup de confiance. Nous pouvons bien faire.
Avec le changement de sélectionneur en Belgique,
Courtois pourrait-il revenir en équipe
nationale ?
C’est à lui d’en décider. S’il veut y retourner, aucun problème.
Thibaut en discutera avec le sélectionneur.
Quelle est votre analyse de la saison de Valverde ?
Est-il le premier « indiscutable » de cette
équipe ?
Il est évident que c’est un joueur complet, très, très
important. Il peut occuper de nombreux postes et dans chacun
d’entre eux, il le fait parfaitement : pivot, intérieur… Il est
très difficile de trouver un latéral droit comme lui. C’est
difficile de choisir son poste, alors j’essaie de choisir sa
meilleure position dans l’équipe. Si on a davantage besoin de lui
en tant qu’arrière droit, il jouera à ce poste, s’il c’est comme
milieu de terrain, il jouera à ce poste. Il n’exige jamais rien et
c’est aussi une qualité. Il est probablement le joueur le plus
complet du monde à l’heure actuelle. Il pourrait être défenseur
central sans problème.
A propos de Vinicius… Comprendriez-vous qu’il ait
réfléchi à l’offre de l’Arabie ?
Il faudrait lui demander. Je peux dire ce que je vois : un
joueur heureux, qui entre dans l’histoire et qui veut
continuer.
Ceballos est le profil le plus proche de Kroos. Peut-il
jouer dans les matchs les plus importants ?
Ceballos a beaucoup contribué durant cette période. Il est
revenu à son meilleur niveau après plusieurs problèmes musculaires
et il se débrouille très bien. Il a l’air plus sûr de lui sur le
terrain. Il peut jouer les matchs importants, bien sûr qu’il le
peut.
Êtes-vous fatigué des questions sur Vinicius
?
Non, non ! Ces derniers temps, je me suis trop énervé lors des
conférences de presse… et je ne devrais pas faire ça. Et je sais
pourquoi. C’est une chose à laquelle j’ai réfléchi ces derniers
temps. Non, les questions de Vinicius ne me dérangent pas.
Tchouaméni est de retour à 100% ?
Tchouameni va bien, il est de retour. Et les autres vont bien
aussi. Il ne manque que Camavinga, qui sera disponible très
bientôt, peut-être la semaine prochaine.
Le vestiaire a-t-il également compris qu’il fallait
mieux défendre ?
Oui, c’est quelque chose dont nous avons beaucoup parlé ces
derniers temps et nous continuerons à le faire. Nous nous
concentrons sur l’amélioration de la défense, l’équipe l’a compris
et elle le fait, sans aucun doute. Ils sont conscients que c’est la
clé du succès.
Quelle est la clé de l’amélioration de Rodrygo
?
Sa régularité. C’est quelque chose qu’il n’avait pas dans le
passé, où il se distinguait beaucoup certains jours et moins
d’autres. Aujourd’hui, il est plus constant dans le jeu et c’est ce
qui lui permet de se démarquer. C’est normal pour un attaquant
d’avoir des hauts et des bas, c’est vrai, mais quand vous obtenez
les chiffres qu’il obtient maintenant, avec de la continuité, c’est
mieux.
Vous aviez déclaré que l’objectif était de gagner et non
pas de donner des minutes aux canteranos, mais sept d’entre eux ont
déjà fait leurs débuts. Cette mentalité a-t-elle changé
?
Non, je suis toujours le même. L’idée est toujours la même :
gagner. Si c’est avec des canteranos, tant mieux, car ils méritent
de jouer. Ils profitent des opportunités offertes par les
blessures, pour l’instant. Asencio, Jacobo, Loren… ce sont des
gens qui profitent des blessures.