Le tour cycliste du Bénin est aussi, loin des coups de pédales et la course au maillot jaune, un moment de communion populaire. Ce matin, tout comme lors de la première étape, le long des routes, les coureurs reçoivent applaudissement, cris d’encouragement, soutien. Les populations béninoises contribuent, à leur manière, à la réussite de la course.
Que ce soit à Nikki où le top départ de cette 20è édition a été donné, à Parakou, à Tchaourou, Savè ou partout sur le trajet, elles ont exprimé leur soutien à la centaine de coureurs sur les routes béninoises. Femmes, hommes, jeunes, enfants ou encore personnes du 3è âge, tout le monde est là. Une mobilisation qui est bien structurée. Lorsqu’une horde d’enfants agités tend à se glisser sur la chaussée, il y a une main bienveillante, érigée en vigile, qui est là pour recadrer et leur demander de monter au trottoir. Et quand apparaissent les premiers coureurs, l’euphorie monte. La chaleur de leurs mains, le son des voix, la candeur populaire, tout a été mobilisé par les populations. Malgré le soleil pesant, la chaleur ambiante, nul n’a voulu rester en marge de l’événement.
D’autres, bien plus curieux, allument les caméras de leurs téléphones pour capter le passage des coureurs. Des souvenirs qui seront chéris, en attendant le prochain passage du tour dans la localité, sûrement dans 12 mois.
Le tour vit, ce mardi, sa 2è étape entre Parakou et Savè, une distance de 156 km. L’étape la plus longue du tour.