Le Collectif des dirigeants et athlètes pour l’éthique et les valeurs de la boxe congolaise que préside Mukadi Manda, ex champion du monde de boxe réclame la déchéance du Général Ferdinand Ilunga Luyoyo et du bureau exécutif de la Fédération Congolaise de Boxe ‘’FCB’’.
Il l’a fait savoir lors de la conférence de presse tenue, le jeudi 1er mai 2025 dans la salle de fêtes de l’Immeuble Zolozolo, sise croissement avenue Birmanie et Bosobolo, dans la commune de Kasa-Vubu et dans la lettre qu’il a adressé en date du 21 avril 2025 au ministre des sports et Loisirs. Mukadi Manda et ses proches collaborateurs en occurrence Flory Movoto, président de la Ligue Nationale de Boxe Professionnelle ‘’Linaboxe’’, Claude Kanyinda et Nzau, tous n’ont pas pris des détours pour dire clairement ce qu’ils pensent.
Pour Mukadi Manda, la boxe congolaise se porte mal pour deux raisons principales : D’un côté on a du mal à distinguer entre un club de boxe et une fédération de boxe qui a pour vocation de s’occuper de tous les pratiquants de la discipline et sur tous les territoires du pays. Mais quand elle ne s’occupe que d’une partie, ce qu’il s’agit d’une ligue, une entente ou un club. Tous les fonds sortis au nom de la boxe ne profitent qu’à une partie des personnes. Beaucoup des boxeurs ne savent plus monter sur le ring.
Et de l’autre côté, le président de la Fédération Congolaise de Boxe ‘’FCB’’, le Général Ilunga Ferdinand Luyoyo a grimpé les échelons dans la trichérie. Et à cause de lui, la boxe congolaise a une mauvaise reputation dans toute l’Afrique, l’Europe etc. Il est menaçant et irrespectueux des textes partout où il passe, il se proclame président de la Confédération Africaine de boxe dans la trichérie.
À l’heure actuelle, il est suspendu par la Confédération Africaine de boxe ‘’afbc’’ qui est présidée par l’éthiopien Ayassou Wossen. Malheureusement, le président de la FCB continue à se considérer comme président de l’afbc on ne comprend plus. L’IBA a notifié clairement que c’est l’éthiopien qui préside l’afbc.
Pour le collectif, le président de la FCB a tripatouillé les statuts de cette structure en désaccord avec les statuts types et la loi sportive. Il se proclame promoteur et manager de boxe et a mis en poche tous les fonds mis à la disposition de la jeunesse sportive par l’état congolais prenant la federation pour la vache à lait, faisant partie de la reserve successorale de sa famille dont il serait le seul héritier. Ces sommes se chiffreraient en dizaines des millions de dollars américains depuis son élection en 2018.
L’utilisation de ces faramineuses sommes d’argent n’a jamais été justifiée ni devant le ministre de tutelle, ni devant l’Assemblée Générale, ni même devant le bureau exécutif dont les membres ce sont toujours tu craignant ses menaces et connaissant son récent passé pas glorieux comme officier supérieur dans la police.
Pour l’organisation du championnat d’Afrique à Kinshasa, le dossier relatif à cette organisation avait prévu au départ un montant de 3 millions $. Après, on est passé au double et finalement à 7 millions de $. Et il était prévu l’achat des rings. Aucune ligue ni entente n’a bénéficié d’un ring ni des équipements.
On a parlé de 4 rings mais aucun n’a été acheté. Les scorring-machines non plus et bien d’autres choses qui se trouvaient dans le dossier. Le collectif déplore que les lauréats sont partis sans primes. Il était prévu qu’on achète des rings. Mais seulement 1 a été acheté. Et Mukadi Manda de révéler encore que les boxeurs devaient perçevoir 15000 $ pour l’or, 10000 $ pour l’argent et 7000 $ pour le bronze. Il se fait curieusement qu’on a remis 3000 $ à celui qui a gagné l’or et 2500 $ à celui qui a gagné l’argent. Si on a remis cet argent, c’est suite aux pressions des athletes après de mois d’attente.
La FCB est devenue une agence de voyage. Elle n’existe que pour des missions. Les championnats nationaux 2024 n’ont pas été organisés. Et l’AGO non plus n’a pas été organisée.
En conclusion, pour le collectif, le fait de n’avoir pas organisé les championnats nationaux 2024 et l’AGO, en plus ces violations innombrables, répétitives, habituelles et défiant l’autorité et la discipline, tire la conséquence naturelle : le bureau exécutif de la FCB est démissionnaire en attendant l’organisation de l’assemblée générale qui décidera de l’organisation de nouvelles élections.
Le collectif demande au ministre des sports et loisirs d’ôter la délégation de pouvoir à la FCB. Constater la déchéance de la FCB.
Antoine Bolia