Il a failli tirer sa révérence. Pendant de longs mois, Mohamed Salah a joué avec l’idée que cette saison pourrait être la dernière sous le maillot de Liverpool. Une perspective qui l’a poussé à se dépasser, comme un ultime hommage à une histoire qu’il pensait peut-être conclure.
« C’était dans ma tête, oui. Il y avait une vraie possibilité que je parte libre. Je me suis dit : si ça doit être la fin, alors autant la vivre à fond », a confié l’international égyptien dans les colonnes de France Football. Un état d’esprit qui l’a transformé en moteur de l’équipe : 28 buts en 35 matchs de Premier League, une influence intacte, et surtout un titre décroché, comme un point d’orgue à une saison de haut vol.
En coulisses, pourtant, l’avenir restait flou. Les discussions contractuelles traînaient, le doute s’installait.
« C’était un peu étrange, on enchaînait les victoires, l’équipe tournait bien, mais les négociations, elles, étaient compliquées. »
Pour Salah, l’idée de partir n’était pas un drame. Il envisageait même un départ « par la grande porte », convaincu qu’un dernier coup d’éclat avec les Reds serait la plus belle des sorties. Mais le scénario a basculé en avril : Liverpool lui propose finalement une prolongation. Il accepte. L’histoire continue.
« Tout est bien qui finit bien », glisse-t-il, presque soulagé. Et les supporters aussi peuvent souffler : leur icône restera jusqu’en 2027. Deux saisons de plus pour enrichir sa légende à Anfield, et peut-être écrire le chapitre le plus inattendu : celui de la fidélité retrouvée.