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Alors que la tension reste vive entre Marc Brys et la Fédération camerounaise de football, certaines discussions en interne laissent penser que la FECAFOOT aurait déjà un plan de secours. À quelques semaines d’un match capital pour le Mondial 2026, le mystère plane sur l’avenir du technicien belge.
Les relations entre Marc Brys et la FECAFOOT, présidée par Samuel Eto’o, ne se sont jamais apaisées depuis les débuts houleux de leur collaboration. Officiellement, le technicien belge reste en poste et prépare les barrages africains du Mondial 2026, prévus en novembre au Maroc, où le Cameroun affrontera la RDC en demi-finale. Mais en coulisses, un changement d’entraîneur serait déjà envisagé en cas d’échec.
Paul Put comme successeur ?
Selon les informations de Kick442, plusieurs membres de la FECAFOOT auraient noué des contacts discrets avec Paul Put, actuellement sélectionneur de l’Ouganda. Le parcours du technicien belge avec les Cranes, solides et disciplinés durant les éliminatoires, et qui ont manqué de peu une place parmi les meilleurs deuxièmes,!séduit certains décideurs camerounais. Une approche qui ne signifierait pas un remplacement immédiat, mais plutôt une anticipation pour “l’après-Brys” si le Cameroun venait à manquer sa qualification.
Un timing qui interroge
Malgré ces rumeurs persistantes, aucun élément concret ne permet de confirmer une quelconque manœuvre officielle. À moins d’un mois d’une rencontre cruciale pour le destin des Lions Indomptables, un changement brutal de sélectionneur paraît peu probable. D’autant que Marc Brys a, pour l’heure, le soutien d’une partie du vestiaire et continue de travailler normalement.
En outre, une élimination du Cameroun offrirait à Eto’o une occasion en or pour se débarrasser de Brys, s’il s’accorde avec le Ministère. Mais le profil du compatriote de Brys (entraîneur étranger au palmarès limité) ne semble pas être de ceux favorisés par le président de la Fédération, bien que Put ait une expérience importante sur le continent.
Mais si le Cameroun échoue en novembre, le débat sur la succession pourrait être relancé pour de bon.


