Se gardant bien de citer le nom
de Kylian Mbappé, la procureure en charge de l’enquête dans
l’affaire de viol a annoncé l’abandon de la procédure, faute de
preuves.
Enfin une bonne nouvelle pour Kylian Mbappé. Blessé à la cuisse,
mardi, lors du déplacement des Merengue sur la pelouse de
l’Atalanta Bergame et débouté, mercredi, par la commission de
discipline de la Ligue dans le dossier des 55 millions d’euros de
salaires impayés et de primes réclamés au PSG, le Bondynois a vu la
justice suédoise clore le dossier de viol.
Marina Chirakova, la procureure en charge de l’enquête a en
effet publié un communiqué dans lequel elle annonce l’abandon de la
procédure faute de preuves. « Au cours de l’enquête, une
personne raisonnablement soupçonnée de viol et deux cas de
harcèlement sexuel ont été identifiés, mais j’estime que les
preuves ne sont pas suffisantes pour poursuivre la procédure et
l’enquête est donc close », a-t-elle fait savoir, précisant :
« La personne désignée n’a pas été soupçonnée de
crime.»
Le nom de Kylian Mbappé n’a jamais été cité
Si Marina Chirakova se garde bien de citer le nom de Kylian
Mbappé, la presse suédoise avait assuré depuis le début de
l’affaire que l’attaquant madrilène avait été nommément mis en
cause par la plaignante. « « Ils respectent le secret de
l’enquête. Je ne sais toujours pas si ça le vise, et on ne sait
toujours pas qui est la plaignante », avait récemment confié
Me Marie-Alix Canu-Bernard, l’avocate de l’attaquant madrilène, au
sujet de la discrétion de la justice suédoise.
Quant à Kylian Mbappé, il avait expliqué ce dimanche lors de son
intervention dans Clique ne pas se sentir concerné. « Je ne m’y
attendais pas du tout, j’ai été surpris. Je suis toujours surpris
d’ailleurs, avait-il indiqué. Ce sont des choses qui
débarquent dans ta vie comme ça, que tu ne vois pas venir. Je n’ai
rien reçu, pas de convocation. J’ai lu la même chose que tout le
monde, dans la presse. Le gouvernement suédois n’a rien dit donc je
ne suis pas concerné. » S’il s’était dit « tout
naturellement » prêt à se rendre à Stockholm si la justice
suédoise venait à le convoquer, le Bondynois avait seulement révélé
être toujours en contact avec la personne rencontrée en Suède.
« Mais elle n’est pas plaignante, je n’ai aucune idée de
qui est la plaignante », avait-il soufflé.