Le Real Madrid relance son projet
de Super League, comparant l’UEFA aux musiciens du Titanic et se
présentant comme le village d’Astérix face à l’empire romain. Une
révolution dans le football ?
Le Real Madrid ne lâche rien sur son projet de
Super League européenne. Le président
Florentino Pérez, en guerre ouverte avec l’UEFA,
maintient que cette initiative est essentielle pour révolutionner
le football. Lors d’une étude relayée par The Guardian, le
directeur général du club, José Ángel Sánchez, a comparé l’UEFA aux
musiciens du Titanic, soulignant l’urgence d’une refonte
du système actuel.
« Nous sommes comme le village
d’Astérix »
Sánchez, dans une analogie audacieuse, a décrit le Real Madrid
comme le village d’Astérix, luttant contre un empire
« romain » représenté par l’UEFA. Selon lui, la
domination de la Premier League et la montée des clubs-États
rendent la compétitivité de plus en plus difficile pour les clubs
espagnols et européens. « Nous avons notre potion magique,
notre tradition et notre histoire, mais il est urgent de mener des
batailles pour nous défendre », a-t-il ajouté.
Un nouveau modèle pour le football
Sánchez a également plaidé pour un modèle où les clubs auraient
un contrôle direct sur leurs compétitions et leurs revenus.
« Aujourd’hui, un fan du Real Madrid au Japon regarde nos
matchs via un diffuseur qui paie l’UEFA, qui nous rémunère ensuite.
Si nous gérions la compétition, nous pourrions établir une relation
directe avec nos supporters et augmenter significativement nos
revenus », a-t-il expliqué. Pour le dirigeant madrilène,
ces changements sont cruciaux pour préserver la compétitivité et
moderniser le football face aux défis économiques et structurels
actuels.
EN BREF
- Le Real Madrid, sous la direction de Florentino Pérez, poursuit
son projet de Super League européenne malgré l’opposition de
l’UEFA. - José Ángel Sánchez, directeur général du club, compare la
situation actuelle à une lutte contre un empire, soulignant la
nécessité d’une refonte du système footballistique. - Sánchez propose un modèle où les clubs contrôlent directement
leurs compétitions pour renforcer leur compétitivité et moderniser
le football.