Après Jean-Michel Larqué, c’est le favori numéro 1 au Ballon d’Or qui réagit à la saison stratosphérique d’Achraf Hakimi.
Il est défenseur de formation, mais joue comme un attaquant. Il est marocain, mais brille aux quatre coins de la planète football. Et désormais beaucoup le prédisent comme un des candidats crédibles au Ballon d’Or. Il l’a admis : “Je suis content que les gens pensent que je suis capable de gagner le Ballon d’Or.” Mais les déclarations sonnent différemment pour Achraf Hakimi lorsque c’est l’autre star mondiale en lice pour la prestigieuse récompense, Ousmane Dembélé, qui les prononce.
“Il fait énormément d’effort”
Interrogé par L’Equipe, l’international français Ousmane Dembélé n’a pas mâché ses mots :
« Quand on voit Achraf Hakimi, il a marqué en quart de finale, en demi-finale et en finale (de Ligue des champions, ndlr), alors que c’est un défenseur. Il défend, il attaque, il fait énormément d’efforts. »
Un hommage fort, venu d’un coéquipier et rival direct dans la course au Ballon d’Or.
Champion reconnaît champion #HakimiBallondOr pic.twitter.com/OUipsiA3M2
— #FreeTouitter 🐦 (@enidron7) June 28, 2025
Le super attaquant de Paris
Le quotidien Le Parisien ne s’y est pas trompé en titrant récemment : « PSG : infatigable et multifonction, Achraf Hakimi, le super attaquant de Paris. » Un surnom qui résume parfaitement le profil hybride du Marocain, capable d’éteindre un ailier adverse avant de marquer à l’autre bout du terrain.
65 matchs disputés depuis le 1er juillet 2024, toutes compétitions confondues, 10 buts, 14 passes décisives… Des chiffres dignes d’un milieu offensif ou d’un ailier. Mais Achraf Hakimi reste avant tout un latéral droit. Son activité incessante dans le couloir, sa capacité à répéter les courses et à bonifier les ballons font de lui une pièce maîtresse du PSG version Luis Enrique.
En Ligue 1, au Trophée des champion, en Coupe de France, en Ligue des champions, au Mondial des clubs ou encore avec les Lions de l’Atlas, le latéral droit a brillé sur tous les tableaux. Avec le Maroc, il a inscrit trois petits buts depuis septembre.
Sa performance contre Seattle (2-0) en Coupe du monde des clubs, ponctuée par un match plein et une implication offensive constante, a encore renforcé son aura. À 26 ans, l’ancien du Real Madrid a atteint une maturité rare, tout en gardant son explosivité et son audace. Dans le microcosme du football mondial, rares sont les défenseurs capables de marquer l’histoire. Hakimi fait figure d’exception. Le sera-t-il au Ballon d’Or ?