À peine le drame survenu, le gouvernement a enclenché la réponse d’urgence. Moins de 24 heures après l’effondrement d’une barrière au Stade du 5 Juillet à Alger, ayant coûté la vie à trois supporters et fait des dizaines de blessés, les autorités ont annoncé une série de mesures.
En tête de ces décisions : l’ouverture d’une enquête officielle, ordonnée par le président Abdelmadjid Tebboune. Une commission spéciale a été mise en place, avec pour mission d’identifier les responsabilités et de proposer des mesures immédiates pour renforcer la sécurité dans les enceintes sportives.
Le Premier ministre Nadir Larbaoui a confirmé la démarche, insistant sur « l’urgence et la rigueur » de cette enquête.
Mais au-delà des annonces, une vérité dérangeante refait surface : le Stade du 5-Juillet n’en est pas à son premier drame. En 2013 déjà, une tribune s’était effondrée, entraînant la mort d’un supporter. À l’époque, une rénovation avait été promise. Douze ans plus tard, la tragédie se répète — et avec elle, les mêmes questions sur la pérennité des actions gouvernementales.