Son nom est souvent évoqué et beaucoup des congolais et d’autres sportifs ont déjà entendu parler de lui. Malheureusement, très peu savent que c’est une véritable icône des arts martiaux congolais.
Lui, c’est Me Baygon Bombomba, CN 7è Dan en karaté shotokan, CN 1er Dan en judo, plusieurs fois champion de Kinshasa et du Congo de karaté, champion de boxe amateur 2005 et champion de la lutte greco-romaine et actuel président de la Fédération Congolaise des Arts Martiaux Mixtes ‘’FECAM’’ sans oublier qu’il est aussi inspecteur de l’armée.
Pour la petite histoire, Me Baygon a fait des études supérieures à l’ISTA d’où il est sorti ingénieur technicien. Il est criminologue de formation puisqu’il est détenteur d’une Licence en criminologie et est détective expert.
Pourquoi est-il véritable icône des arts martiaux congolais ?
Me Baygon a débuté très jeune la pratique du sport à l’âge de 8 ans en s’adonnant à la boxe s’inspirant de son oncle qui fut boxeur. L’entrainement se déroulait au domicile familial et de temps à temps son oncle l’amenait au Parc de Boeck où se situe l’actuel Jardin Botanique de Kinshasa à la Gombe. Après, il a embrassé simultanément la lutte, le judo et le karaté.
En karaté, Me Baygon fut un redoutable combattant en karaté et détient plusieurs titres de champion de Kinshasa et du Congo.
Au niveau zonal Afrique Centrale notamment la 1ère édition organisée en 1997 à Kinshasa, Me Baygon était médaillé d’or par équipe et médaillé d’or en individuel. Dans cette équipe il y avait : Wachino, Baygon, Mali, Eva Omana, un sélectionné de Bas-Congo actuel Kongo Central et l’équipe de kata composée de Jong, Kasongo Mbikayi et Junior Maneno.
On peut retenir de la carrière de Me Baygon, il a mis la discipline et le sérieux pour réussir sa longue et brillante carrière.Après la compétition, Me Baygon créa son propre club Karaté Club Armée de l’Eternel. Ce club détient un palmarès impressionnant tant par équipe qu’au niveau individuel. Il devint ensuite entraineur national de karaté avec plusieurs médailles glanées en compétitions internationales.
Et enfin, il finit président de l’entente de karaté. À son actif, on retient qu’il innova en instaurant le karaté scolaire au niveau de Kinshasa. Il le fait aujourd’hui dans sa fédération FECAM. Avec cette fédération, le bilan sur le plan international est plus que satisfaisant.
Antoine Bolia