Didier Deschamps, qui quittera
son poste de sélectionneur des Bleus en 2026, peut compter sur le
soutien d’Olivier Giroud face aux critiques.
L’Euro 2024 comme dernière danse. S’il continue à jouer en club
au Los Angeles FC, en MLS, Olivier Giroud a mis un terme à sa
carrière internationale l’été dernier, après l’élimination des
Bleus contre l’Espagne en demi-finale. La fin d’un long chapitre
pour celui qui est toujours le meilleur réalisateur de l’histoire
de l’équipe de
France (avec 57 buts en 137 sélections).
Sous le maillot tricolore, l’attaquant de 38 ans a connu deux
sélectionneurs: Laurent Blanc de 2011 à 2012, puis Didier
Deschamps, avec qui il a notamment remporté la Coupe du monde 2018.
Un coach pour lequel il garde beaucoup de respect, même si leur
collaboration a parfois été compliquée, notamment avec le retour de
Karim Benzema à partir de l’Euro 2021.
Olivier Giroud défend Didier Deschamps
« Il a fait jusqu’à maintenant douze ans presque au
top. (…) T’as beau dire ce que tu veux, quand même, Deschamps,
respect. Il a amené l’équipe de France tout en haut, donc
franchement respect », confie-t-il dans une interview
accordée à First Team, avant d’évoquer les quelques
difficultés rencontrées et les nombreuses critiques essuyées par
« DD » depuis plusieurs mois.
« Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui pensent
qu’il faut changer mais ce n’est pas facile pour lui. Il y a une
nouvelle génération qui arrive, il a fallu tourner la page avec les
départs d’Hugo (Lloris), de Raph’ Varane, de Blaise (Matuidi), de
Steve (Mandanda), de Grizi (Antoine Griezmann) et moi. Il faut
simplement du temps », affirme l’ancien buteur de l’AC
Milan.
« Le bilan est très, très positif »
« Tu ne peux pas perdre autant de cadres en si peu de
temps et vouloir regagner tout de suite. Malgré le potentiel énorme
qu’il y a en équipe de France, il faut simplement du temps, que les
mecs prennent de l’expérience, ajoute l’ex-Gunner. Il y a
beaucoup de joueurs qui ont peu de sélections et peu d’expérience
au très haut niveau. Il y a une alchimie à trouver, un
équilibre. »
« Tactiquement aussi, comment il faut jouer, ou est-ce
qu’il faut mettre certains joueurs, dit-il. Il y a des
leaders qui se dégagent dans cette équipe mais ça va prendre du
temps. Il faut être un peu patient. On a tellement été habitué à
nous voir en haut que maintenant, c’est le dernier carré minimum.
Au final, qu’est-ce qu’on regarde ? Les résultats. Et le bilan est
très, très positif. »