La justice suédoise a annoncé ce jeudi mettre fin à l’enquête ouverte en septembre dernier pour viol et agression sexuelle. Jamais cité officiellement, le Français était accusé directement par la presse suédoise.
Alors que Kylian Mbappé a annoncé qu’il ne se sentait pas concerné par l’affaire de Stockholm lors de son interview accordée pour Canal + dimanche 8 décembre, l’attaquant français avait peut être raison. Ce jeudi 12 décembre, la justice suédoise a décidé d’abandonner les poursuites à l’encontre du joueur (sans le citer comme depuis le début de l’affaire) pour faute de preuves. C’est un communiqué publié par la procureure en charge de l’affaire qui met fin à la procédure.
« Au cours de l’enquête, une personne raisonnablement soupçonnée de viol et deux cas de harcèlement sexuel ont été identifiés, mais j’estime que les preuves ne sont pas suffisantes pour poursuivre la procédure et l’enquête est donc close », a ainsi expliqué Marina Chirakova. « La personne désignée n’a pas été soupçonnée de crime. »
Le déroulé de l’affaire
Kylian Mbappé, était, selon la presse suédoise, accusé de viol après la plainte d’une jeune femme samedi 12 octobre selon des faits qui se seraient déroulés le 10 octobre du côté de Stockholm. Après avoir lancé un « FAKE NEWS » sur les réseaux sociaux, le Français était bien la personne visée par la plainte, son entourage en aurait la certitude comme l’avait indiqué RMC Sport. D’après les informations du journal suédois Expressen, le joueur français était considéré comme « raisonnablement suspect » dans cette affaire. Il s’agissait du plus faible degré de suspicion dans le droit pénal suédois, mais selon lequel des circonstances concrètes suggèrent qu’une personne a commis les faits qui lui sont reprochés.
Selon Le Parisien, le joueur ne comprenait pas les accusations même s’il admettait une relation sexuelle avec une jeune femme. Il pourrait s’appuyer sur des messages écrits témoignant d' »une rencontre heureuse et d’une relation consentie » après le départ de la jeune femme de l’hôtel. Mais rien ne permettait de dire que cette jeune femme était bien la plaignante qui s’est présentée aux policiers quelques heures plus tard.