Le Brésilien de 40 ans, actuellement détenu à Tremembé,
dans l’État de São Paulo, purge une peine de neuf ans de prison
après avoir été condamné en 2022 pour un viol collectif survenu en
Italie en 2013.
En 2024, Robinho a fait appeler de lui lorsqu’on lui a refusé la
permission de passer Noël avec sa compagne Vivian et leurs trois
enfants. La prison a justifié cette décision en rappelant que
l’ancien footballeur est détenu en régime fermé et ne peut
bénéficier d’une libération provisoire, un privilège réservé aux
détenus en régime semi-ouvert. Il a été incarcéré dans cet
établissement depuis le 21 mars 2024.
Une prison pas comme les autres
La prison Dr. José Augusto César Salgado P2, surnommée la «
prison des célébrités », abrite 430 détenus, répartis dans des
cellules de 9 à 15 mètres carrés pouvant accueillir jusqu’à six
personnes. Elle est notamment connue pour un système surnommé le
« Tinder de la prison », qui permet aux détenus de nouer des
relations avec ceux d’autres groupes situés à plusieurs
kilomètres.
Contrairement à une application mobile classique, ce système
repose sur l’échange de photoset de lettres. Ces lettres sont
ensuite lues à haute voix par le personnel de la prison. Ce
dispositif a par exemple permis de créer une relation entre deux
détenus célèbres : Vinícius Nunes, condamné pour le meurtre de son
frère, et Jaqueline Moraes, reconnue coupable d’avoir poignardé son
mari.
Aujourd’hui, Robinho partage une cellule de 8 mètres carrés avec
un autre détenu. Il participe à l’entretien du jardin de la prison
et joue également des matchs de football avec d’autres détenus. En
effet, des tournois sont organisés entre eux et le Brésilien est
évidement l’un des joueurs qui se distingue le plus.
Il clame son innocence
Dans une interview pour ‘TV Record’, le Brésilien a réaffirmé
qu’il était innocent et a déclaré disposer de preuves pour le
démontrer, bien qu’elles aient été ignorées par la justice
italienne. L’ancien footballeur a reconnu avoir eu une relation
avec la victime le soir des faits, mais affirme qu’elle était
consentie.
« Nous avons échangé des baisers, puis je suis rentré chez moi.
Elle a voulu continuer avec d’autres hommes. Je ne l’ai jamais nié,
c’était consenti », a-t-il expliqué. Il a également précisé que son
ADN n’a pas été retrouvé sur la victime puisqu’il avait utilisé un
préservatif. Malgré ses déclarations, la justice italienne l’a
condamné à neuf ans de réclusion.