
Publié à 5 h 00
Richard Labbé : On peut s’entendre rapidement sur le top 6 en attaque, je pense ? Sans égard aux positions.
Simon-Olivier Lorange : Si Chris Higgins y est, oui.
Guillaume Lefrançois : …
Guillaume Lefrançois : Un top 5 de Koivu, Plekanec, Pacioretty, Danault et Suzuki me semble aller de soi.
Richard Labbé : Le top 6 me semble en effet déjà écrit d’avance : Saku Koivu, Tomas Plekanec, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Alex Kovalev, Nick Suzuki. On s’entend sur ça ?
Guillaume Lefrançois : Tu as fait une coquille à « Phillip Danault ».
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Phillip Danault, en 2021
Richard Labbé : Un joueur surévalué selon Marc Bergevin, je le rappelle.
Mais je le vois assurément dans le deuxième top 6.
Simon-Olivier Lorange : Danault ou Christian Dvorak ? Comme on le sait, ils sont interchangeables.
Guillaume Lefrançois : C’est très drôle parce que j’allais dire que Danault est l’attaquant du Canadien des années 2000 qui est passé le plus près de gagner un trophée individuel (j’exclus le Masterton), quand il a fini 6e pour le Selke en 2020 et en 2021. Puis, j’ai constaté que Max Pacioretty avait aussi fini 6e pour le Selke.
Simon-Olivier Lorange : Mais oui, sans rire, il n’y a pas vraiment de débat sur le top 6. Ça se jouera dans la PROFONDEUR.
Richard Labbé : Alors voilà un dossier de réglé.
Simon-Olivier Lorange : Les votes pour le trophée Selke sont un mystère. Jordan Staal a été nommé en 2024 avec un différentiel de -14.
Richard Labbé : Les attaquants 8 à 13, ça donne quoi ?
Guillaume Lefrançois : En fait, pour revenir à ta remarque du début, je vois un top 7 béton, soit tes 6 joueurs + Danault. Arrive ensuite la profondeur.
Richard Labbé : OK, donc allons-y avec Danault comme 7e attaquant.
Guillaume Lefrançois : Je peux bien me mouiller pour mes suivants.
Richard Labbé : C’est le temps.
Guillaume Lefrançois : Desharnais : parce que derrière chaque grand ailier, il y a un bon centre. Caufield : le meilleur marqueur de 30 buts à ne pas en avoir encore marqué 30, mais je vois un chiffre qui commence par 4 cette année. Byron : pour sa polyvalence, et son but à Toronto en 2021. Zednik : le fan de 20 ans en moi qui parle. Monahan : le Canadien est mort les deux saisons où il est sorti de la formation. Radulov : c’était quand même excitant, non ?
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David Desharnais et Max Pacioretty, en 2016
Richard Labbé : Aucun amour pour Mike Ribeiro.
Simon-Olivier Lorange : Sean Monahan ? Es-tu en boisson ?
Guillaume Lefrançois : À 9 h, comme toujours.
Simon-Olivier Lorange : Si notre pauvre lecteur savait que l’on écrit ça à 9 h le matin…
Richard Labbé : Mais Monahan a joué ici pendant, quoi, 6 semaines ?
Simon-Olivier Lorange : Un total de 52 points en 74 matchs, ce n’est pas si mal. Mais je suis sous le choc quand même.
Richard Labbé : Je veux dire, rendu là, je vais vous parler d’Erik Cole.
Simon-Olivier Lorange : Personnellement je pense qu’il ne faut pas oublier Tomas Tatar. Si Danault et Gallagher y sont, il faut le troisième membre du trio. Ç’a quand même été une combinaison offensive dominante à l’échelle de la LNH pendant trois saisons.
Guillaume Lefrançois : Les deux années où Monahan était là, le Canadien devait être pourri. L’équipe a finalement été décente, puis elle est devenue pourrie dès qu’il a été 1) blessé et 2) échangé.
Je ne déteste pas Tatar, mais sa lente mise à l’écart lors des séries de 2021 ternit un brin son héritage.
Simon-Olivier Lorange : Ça me semble anecdotique. Un peu comme l’apport de Sean Monahan en séries avec le Canadien.
Richard Labbé : Vous oubliez le meilleur marqueur du club en 2001-2002.
Simon-Olivier Lorange : Yanic Perreault ?
Richard Labbé : Exactement.
Simon-Olivier Lorange : Je prends Perreault avant Monahan. Ce n’est pas une blague.
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Yanic Perreault, en 2001
Guillaume Lefrançois : Le fan en moi hésitait entre Perreault et Zednik. Mais Zednik avait quelque chose de sanguin qui venait me chercher.
Simon-Olivier Lorange : Ç’a surtout été le cas en Floride, mais n’allons pas là.
Guillaume Lefrançois : Oyoyoye.
Richard Labbé : Radulov, aussi, me semble que ce fut très bref.
Guillaume Lefrançois : Monahan, j’ai cheminé en le voyant aller à Columbus. Là aussi, il fait des miracles avec des ressources quand même limitées autour de lui. Ça m’a rappelé qu’il en faisait beaucoup ici aussi.
Simon-Olivier Lorange : C’est sûr que si on commence à féliciter les joueurs qui sont bons ailleurs, on va avoir une longue journée.
Richard Labbé : La règle John LeClair.
Guillaume Lefrançois : Radulov, il y avait quelque chose de symbolique. Le Canadien avait du mal à attirer des joueurs autonomes, et je sais que plusieurs équipes ne voulaient rien savoir de lui, mais ça restait un gros nom qui débarquait à Montréal. Et lors des séries 2017, quand l’attaque était éteinte, c’était un des seuls qui ressortaient.
Guillaume Lefrançois : Un but gagnant en prolongation au Centre Bell, ça ne s’oublie pas non plus.
Richard Labbé : Je ne m’en souviens pas.
Simon-Olivier Lorange : Si je te laisse Radulov, échanges-tu Monahan pour Tatar ?
Guillaume Lefrançois : La base de notre démocratie est le compromis, donc je vais faire un adulte de moi-même et prendre ta branche d’olivier que tu me tends.
Richard Labbé : Alors donc, le top 6 de dessous : Desharnais, Caufield, Byron, Zednik, Tatar, et… ?
Richard Labbé : Ribeiro ?
Perreault ?
Guillaume Lefrançois : Je vote Perreault. Juste pour le moment d’anthologie qu’il a généré à 110 %.
Simon-Olivier Lorange : Perreault aussi, pour son but gagnant contre les Bruins au premier tour en 2002.
Richard Labbé : OK, donc ça, c’est réglé.
Guillaume Lefrançois : Tu vois, c’est moi qui avais oublié son but gagnant en séries.
Les choix de nos journalistes
- Max Pacioretty, Saku Koivu et Alex Kovalev
- Nick Suzuki, Tomas Plekanec et Brendan Gallagher
- David Desharnais, Phillip Danault et Cole Caufield
- Richard Zednik, Yanic Perreault et Tomas Tatar
- Paul Byron


