En visite pour évaluer les préparatifs du CHAN 2025, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Veron Mosengo-Omba, a lancé un avertissement clair : si le CHAN n’est pas correctement organisé, la CAN 2027 pourrait échapper aux trois organisateurs. Un pays en particulier est pointé du doigt…
Initialement prévu en 2024 puis reporté à février 2025, le CHAN 2025 (Championnat d’Afrique des Nations) a été décalé au mois d’août (2 au 30), en raison de retards dans la livraison des infrastructures. Si la Tanzanie semble dans les temps, le Kenya, l’un des trois pays hôtes avec l’Ouganda, est sous pression. En effet, le pays côtier se fait souffler dans les bronches pour ses retards persistants dans la livraison ses infrastructures depuis plusieurs mois.
Kenya : des progrès…
Présent à Nairobi pour une visite d’inspection, Veron Mosengo-Omba a reconnu les progrès effectués, notamment au stade Kasarani, désormais entièrement assis, et au Nyayo Stadium, qui a récemment accueilli des matchs. Même les terrains d’entraînement comme l’Ulinzi Sports Complex ont été validés par la CAF.
« Je suis venu ici en décembre, il n’y avait rien. Aujourd’hui, il y a de l’herbe, certains terrains sont dignes d’un parcours de golf », a-t-il salué.
… mais un avertissement
Mais malgré ces avancées, le ton est monté lorsque le dirigeant a évoqué l’avenir de la CAN 2027, également attribuée à ce trio de pays :
« Si cette région ne livre pas le CHAN, il sera très difficile de lui faire confiance pour organiser la CAN 2027 », a-t-il martelé face aux médias locaux.
Le message est clair : la réussite du CHAN conditionnera celle de la CAN, événement bien plus massif en termes de logistique et d’exposition. Et si des progrès notables ont été constatés, le dirigeant Congolais a insisté sur la nécessité de montrer de la constance dans ces derniers.
Course contre la montre
À moins de trois mois du coup d’envoi, le Kenya doit encore accélérer sur plusieurs chantiers, notamment les terrains d’entraînement, pour éviter une nouvelle déconvenue. Le CHAN 2018, rappelons-le, avait déjà été retiré au pays à l’époque en raison de retards similaires, tout comme la CAN 1996 trois décennies plus tôt…
Le compte à rebours est lancé.