Et si la déroute du Maroc face aux États-Unis en match amical en 2022 avait, indirectement, offert la première Ligue des champions au Paris Saint-Germain ? Fil rouge d’un scénario rocambolesque.
Tout commence à Cincinnati…
Le 6 août 2022, le Maroc de Vahid Halilhodzic est déjà assuré d’être à la Coupe du Monde. Pour se préparer au tournoi, les Lions de l’Atlas affrontent les États-Unis à Cincinnati en match amical de préparation à la Coupe du monde. Et ils sombrent : 3-0 pour les Américains. Cette défaite va tout bouleverser.
Quelques semaines plus tard, “coach Vahid“ est débarqué juste avant le mondial, malgré une qualification en poche, pour la troisième fois de sa carrière. La Fédération lui reproche déjà un management conflictuel, notamment avec des cadres comme Ziyech, mais cette défaite dans l’Ohio est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il est remplacé par un coach local encore inexpérimenté au niveau international : Walid Regragui. Un sacré pari.
La magie Regragui
Avec Regragui à sa tête, le Maroc va écrire l’histoire au Mondial 2022. D’abord en sortant d’un groupe avec la Belgique et la Croatie, puis en éliminant l’Espagne de Luis Enrique aux tirs au but en huitième de finale. Une victoire fondatrice qui envoie les Lions en quarts, puis en demi-finale : une première pour une sélection africaine.
De l’Espagne à Paris
Côté espagnol, cette élimination marque la fin de l’ère Luis Enrique, limogé peu après. Le technicien est désormais libre de tout contrat.
Quelques mois plus tard, le PSG cherche un nouveau souffle, et saisit l’occasion. L’Espagnol est nommé à la tête du club de la capitale à l’été 2023. Et deux ans plus tard, il remporte la Ligue des champions, offrant au PSG le graal tant attendu.
Et si…
Si le Maroc n’avait pas perdu 3-0 contre les USA en juin 2022… Vahid serait peut-être resté sélectionneur. Regragui ne serait jamais arrivé. Le Maroc n’aurait peut-être pas battu l’Espagne. Luis Enrique n’aurait pas été libre. Le PSG ne l’aurait pas nommé. Et Paris n’aurait peut-être jamais soulevé la C1, comme relaté par Canal+ dans ce petit spot.
Morale ?
Le football se joue sur des détails. Des enchaînements de causes à effet souvent invisibles, mais fascinants. Évidemment, avec des “si”, on refait le monde. Mais ce qui est arrivé au Maroc en 2022 relève du destin, et du travail. Et parfois, le destin d’un pays peut avoir un sacré effet domino…
