les 3 pays qui ont voté Hakimi en tête, le Marocain doublement lâché par l’Afrique

Le quotidien L’Equipe a dévoilé les votes des jurés pour le Ballon d’Or 2025. Seuls trois pays, y compris le Maroc, ont voté pour Achraf Hakimi.

Comme pressenti, il n’y a pas eu de “vote africain” pour Achraf Hakimi, qui a fini sixième au Ballon d’Or 2025. Et ce, en dépit du jeu d’influence qu’a pu exercer son pays le Maroc, comme relayé initialement par nos soins il y a quelques jours.

Le Maroc et le Gabon votent Hakimi

Sur les 22 jurés africains, seulement deux ont voté en premier lieu le latéral du PSG et des Lions de l’Atlas (86 sélections, 11 buts). Son compatriote Mostafa Badri d’Al Mountakhab et le Gabon.

Quatorze lui ont préféré son coéquipier parisien Ousmane Dembélé, sacré vainqueur lundi passé. L’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigeria, l’Ouganda, la RDC, le Sénégal et la Zambie.

🚨 𝗟𝗘 𝗩𝗢𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗝𝗢𝗨𝗥𝗡𝗔𝗟𝗜𝗦𝗧𝗘 𝗠𝗔𝗥𝗢𝗖𝗔𝗜𝗡, 𝗠𝗢𝗦𝗧𝗔𝗙𝗔 𝗕𝗔𝗗𝗥𝗜, 𝗔𝗨 𝗕𝗔𝗟𝗟𝗢𝗡 𝗗’𝗢𝗥 🇲🇦🌕:

1️⃣🇲🇦 Hakimi
2️⃣🇪🇸 Lamine Yamal
3️⃣🇫🇷 Dembélé
4️⃣🇪🇬 Salah
5️⃣🇵🇹 Vitinha
6️⃣🇫🇷 Mbappé
7️⃣🇧🇷 Raphinha
8️⃣🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Palmer
9️⃣🇬🇳 Guirassy
🔟🇦🇷 Lautaro Martínez

(@lequipe) pic.twitter.com/8vFiOGt4cc

— BeFootball (@_BeFootball) September 27, 2025

Yazid Ouahib, le journaliste algérien (El Watan) a roulé pour la jeune star du Barça, Lamine Yamal. Hakimi a fini, lui, cinquième de son classement. Emmanuel Gustave Samnick (Cameroun) l’a désigné troisième, tandis que Adam Khalil (Côte d’Ivoire) et Sylvie Meya Muai (RDC) l’ont  positionné deuxième. 

Hakimi littéralement lâché par le Mozambique

Le joueur passé par le Borussia Dortmund et l’Inter Milan termine huitième choix du Guinéen Ibrahima Diallo, loin derrière Serhou Guirassy, troisième. L’Ouganda et le Mozambique ont cependant la main lourde. Puisque le premier ne classe même pas le Marocain dans son top cinq, et le deuxième l’exclut carrément de son top 10.

Le troisième juré ayant mis l’increvable défenseur en tant que numéro un est la Belgique. Les pays arabophones ont quasiment fait front commun pour l’Egyptien Mohamed Salah. D’où son rang aussi élevé qu’inattendu dans le classement général (4e).