La direction de l’arbitrage
reconnaît ce lundi que le penalty accordé à Rennes contre l’OM,
samedi soir, n’aurait pas l’être.
Deux jours après la victoire des Marseillais au Roazhon Park
dans le cadre de la 17e journée
de Ligue 1 (1-2), la direction de l’arbitrage a décidé
de faire amende honorable. Lors de cette rencontre en effet, les
Rennais ont obtenu un penalty – repoussé par le portier phocéen
Geronimo Rulli face à Arnaud Kalimuendo – qui n’aurait jamais dû
être sifflé.
Sur l’action de la controverse, le ballon est retombé dans la
surface sur la main d’Amir Murillo alors que ce dernier était au
duel aérien avec Hans Hateboer. Et si l’arbitre de la partie, M.
Kherradji, n’a rien trouvé à y redire sur le coup, l’assistance
vidéo dirigée par M. Gaillouste l’a invité à observer les images de
la VAR, l’incitant ainsi à reconnaître une erreur, donc à désigner
le point de penalty.
« Le visionnage en bord de terrain et le penalty n’étaient pas
attendus »
« Le contact entre la main et le ballon se produit alors que
le bras du défenseur redescend naturellement après le duel aérien,
sans prise de risque du défenseur, note ce lundi la direction
de l’arbitrage dans son rapport hebdomadaire. Conformément aux
Lois du jeu, la position du bras au moment du contact peut donc
être considérée comme étant une conséquence du mouvement du corps
du défenseur dans cette situation spécifique. Le visionnage en bord
de terrain et le penalty n’étaient donc pas attendus. »
Selon ce même rapport, M. Kherradji en revanche a pris la bonne
décision en annulant le penalty qu’il avait initialement accordé à
l’OM pour une main dans la surface d’Albert Gronbaek. « Les
images montrent clairement que le joueur rennais tente de se
protéger du ballon, en repliant les deux bras sur le torse. Ce
geste du défenseur ne génère aucune augmentation artificielle de la
surface couverte par son corps. Même si le contact entre le bras et
le ballon existe, il ne revêt aucun caractère illicite au sens des
Lois du jeu. L’arbitre vidéo est donc intervenu à bon escient et
l’arbitre a corrigé sa décision avec lucidité », conclut la
direction de l’arbitrage.