Depuis son expulsion face au PSG en octobre, Amine Harit n’a plus joué une seule minute. Blessé, puis écarté par les choix de Roberto De Zerbi, le Marocain semble piégé dans une hiérarchie très concurrentielle. Son entraîneur a tenté de justifier son absence.
Amine Harit vit une saison frustrante à l’Olympique de Marseille. Plus apparu depuis son carton rouge lors du Classique contre le PSG, le 27 octobre dernier, l’international marocain peine à retrouver sa place. Son retour s’est d’abord heurté à une blessure persistante au mollet. Puis aux décisions de Roberto De Zerbi, qui lui préfère d’autres profils.
Avant la réception de Monaco, le coach italien s’est exprimé sur le cas Harit. Sans vraiment rassurer : « J’ai parlé avec Harit aussi cette semaine. Malheureusement, lui aussi était absent depuis le match contre le PSG, mais le match aller. Il était peu disponible, mais évidemment qu’il peut être important. Il se sent bien à ce poste (en dessous de l’attaquant) sauf qu’il y a Rabiot et Greenwood aussi. Mettre Greenwood sur le côté, c’est possible, mais le problème, c’est que tu l’éloignes du but et qu’il faut lui demander des sacrifices défensifs (…) Rabiot doit jouer plus haut dans l’axe, parce qu’il est unique. La concurrence est élevée. C’est pour ça que Rowe a eu peu de temps. » a déclaré De Zerbi, comme relayé par Footmercato.
La déclaration est claire : Harit n’est pas hors des plans, mais il reste loin dans la hiérarchie. Derrière Greenwood, précieux dans le jeu offensif. Derrière Rabiot, intouchable selon De Zerbi. Même les options de rotation sont limitées, preuve de la densité dans ce secteur.
À quelques mois de la fin de saison, les espoirs de le revoir titulaire s’amenuisent. Harit devra encore patienter. Et espérer un vrai tournant.