Isack Hadjar était attendu avec impatience. Le pilote de 20 ans, d’origine franco-algérienne, faisait ses débuts en Grand Prix sous les couleurs de Racing Bulls. Mais pour sa première course à Melbourne, le scénario a tourné au cauchemar.
Dès le tour de formation, Hadjar a perdu le contrôle de sa monoplace sur une piste encore humide. Sa voiture a fini dans le mur. Ce qui a mis fin à son Grand Prix avant même le départ officiel. Un coup dur pour ce jeune talent, qui avait réussi une belle qualification en s’installant en 11e position sur la grille.
OH NON ISACK
Isack Hadjar à la faute dans le tour de formation, c’est fini pour le Français…
Le départ de la course est retardé de quelques minutes
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Face aux journalistes, le pilote n’a pas cherché d’excuses. « J’ai voulu trop en faire », a-t-il expliqué, visiblement affecté. « Une fois que j’ai perdu la voiture, j’étais juste un passager. » L’image d’Hadjar, casqué et tête baissée dans le paddock, en disait long sur sa déception. Parmi les soutiens, Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, est venu lui adresser quelques mots.
Rentrons, il pleut…
Anthony Hamilton, le père de Lewis Hamilton, vient réconforter Isack Hadjar après son crash
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Un parcours prometteur
Malgré cet échec, Hadjar reste un espoir sérieux pour l’avenir. Son ascension a été fulgurante. Repéré très tôt par Red Bull, il a progressé en Formule 3 puis en Formule 2, où il s’est imposé comme un pilote rapide et agressif. Il doit son talent à des années de travail intensif, depuis ses débuts en karting à l’âge de 5 ans.
Fils d’un chercheur en physique originaire d’Alger, Hadjar a toujours revendiqué son héritage. « J’ai le sang chaud algérien, un menton solide et un franc-parler », disait-il avant la saison. Son tempérament affirmé tranche avec le ton souvent formaté des pilotes de F1. Cette personnalité directe lui vaut une attention particulière des médias, notamment internationaux.
Une saison pour convaincre
Cet accroc à Melbourne n’est qu’une étape. Isack Hadjar devra rebondir rapidement. Son prochain défi se profile en Chine, où il tentera de répondre aux attentes placées en lui. Dans une écurie Racing Bulls en quête de stabilité, il devra démontrer qu’il a sa place parmi les grands noms de la discipline.
L’apprentissage de la F1 est souvent rude pour les rookies. D’autres avant lui ont connu des débuts compliqués avant de s’affirmer. Hadjar possède le talent et la détermination pour s’imposer. Le paddock l’observe, curieux de voir comment il surmontera cette première épreuve.
Son rêve de Formule 1 ne fait que commencer.