(Bridgeport) Avant d’affronter les Islanders de Bridgeport, Florian Xhekaj avait récolté cinq points en 28 parties chez les professionnels. Il a fallu un match au jeune attaquant du Rocket de Laval pour doubler ce total.
Publié à 18 h 13
Mis à jour à 19 h 45
Xhekaj a amassé cinq points, dont trois buts, et il a été la grande vedette d’une victoire de 6-2 de la formation lavalloise dimanche après-midi au Total Mortgage Arena.
« Je me sens pas mal bien. Les points sont venus, mais je suis davantage content du fait que nous avons obtenu la victoire », a déclaré le héros du match, en visioconférence.
Xhekaj et ses coéquipiers ont réalisé la grande majorité de leurs dommages en troisième période, après un deuxième vingt peu convaincant qui avait permis aux Islanders de marquer leurs deux buts et se donner une avance de 2-1.
« Ils s’en sont rendus compte eux-mêmes. Les gars le savent », a mentionné l’entraîneur-chef Pascal Vincent au sujet du travail de ses joueurs pendant la période médiane.
La deuxième période, ça n’a pas été notre meilleure, mais [il y a eu] deux buts en désavantage numérique. On ne donnait pas nécessairement beaucoup de choses à cinq contre cinq. Après la deuxième, il n’y avait pas grand-chose à dire.
Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket de Laval
Xhekaj a d’abord inscrit son quatrième filet de la saison à 3 : 10. Il a ensuite été directement au cœur d’une pétarade de trois buts en 2 : 07 contre le gardien Henrik Tikkanen.
L’explosion a commencé avec le deuxième but de la saison de William Trudeau, à la suite d’une passe de Xhekaj, à 8 : 34.
Xhekaj a ajouté son deuxième de l’après-midi à 10 : 06, lors d’un avantage numérique, lorsqu’un tir de Jared Davidson a d’abord été dévié par Laurent Dauphin dans l’enclave, avant de toucher Xhekaj au passage.
Seulement 35 secondes plus tard, Xhekaj a complété son tour du chapeau lorsqu’il a poussé derrière Tikkanen le retour d’un tir de Luke Tuch.
Xhekaj n’a pas eu à se pincer pour réaliser le tour de force qu’il venait de réussir. Ses coéquipiers étaient là pour l’aider à en prendre conscience, semble-t-il.
« J’ai été un peu chanceux sur quelques-uns de ces buts. Après que je l’ai réalisé, les gars m’ont taquiné. C’était pas mal amusant. »
Davidson, avec son 12e de la saison, a marqué le dernier but du match lors d’un autre avantage numérique avec un peu moins de cinq minutes à écouler au temps réglementaire.
Xhekaj avait entamé son faste après-midi en obtenant une aide sur le huitième but de Dauphin, au premier vingt.
« Il était “en feu” ce soir. Il jouait bien », a analysé Vincent en parlant de Xhekaj.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket de Laval
« Son positionnement était bon. Ses replis défensifs étaient bons et offensivement, il exécutait bien. Il allait au filet. Ce n’est pas de la magie. Quand tu vas au filet et qu’il y a des tirs, les bonnes choses vont arriver. “Flo”, cet après-midi, allait au filet. Il se présentait. Il a de bonnes mains autour du filet. Je suis content pour lui. Ça va lui faire du bien. »
Pour illustrer la suprématie du Rocket en troisième période, il n’y a qu’à regarder le nombre de tirs au but. Après 40 minutes, les deux clubs étaient à égalité 17-17 ; à la fin du match, le Rocket en avait obtenu 33 contre… 18 pour les Islanders.
« C’est un peu la même chose qu’hier soir [samedi] à Hartford », a fait remarquer Xhekaj.
« On tirait de l’arrière en troisième période. On est sorti fort à Hartford. On s’est dit “faisons la même chose”. Nous tirions de l’arrière par seulement un but. Sortons fort, et c’est ce qu’on a fait. »
Le seul tir des Islanders en troisième période contre Luke Cavallin est venu de William Dufour avec 2 : 59 à jouer au temps réglementaire. Un tir inoffensif, de la pointe droite, que Cavallin a facilement saisi de la mitaine.
Dufour a d’ailleurs réussi l’un des deux buts des Islanders contre Cavallin, qui était venu en relève de Connor Hughes samedi. L’autre a été crédité à Fredrik Karlström.
Le Rocket est rentré à Laval après le match et il y jouera ses six prochaines parties, entre le 20 décembre et le 4 janvier, à commencer par la visite des Senators de Belleville.
Un tir vif et précis
La première période n’a rien offert de trop percutant, si l’on fait exception du troisième tir du Rocket.
À la pointe droite, le défenseur Adam Engström a conservé la rondelle en zone des Islanders et du revers, l’a retournée derrière le filet de Tikkanen.
Xhekaj l’a récupérée et a effectué une belle passe à Dauphin, posté dans l’enclave.
Dauphin a battu Tikkanen, un cerbère format géant de six pieds huit pouces, d’un tir qui a d’abord frappé la tige verticale gauche avant de bifurquer dans le filet.
Pour Dauphin, il s’agissait de son cinquième but et d’un 13e point – un sommet chez le Rocket – sur les patinoires rivales.
Ce fut de loin le moment marquant d’une première période plutôt fade et que le Rocket a terminée en obtenant un seul tir durant les neuf dernières minutes de l’engagement.
Les Islanders se sont montrés les plus actifs en première moitié de deuxième période et leur énergie a contribué à la première punition mineure du match, à Noel Hoefenmayer pour avoir retenu à 9 : 18.
Environ 90 secondes plus tard, Dufour, un hockeyeur originaire de Québec, a décoché un tir du haut de l’enclave qui s’est faufilé à la droite de Cavallin, qui n’a possiblement pas vu la rondelle à cause de la présence de Gustav Lindström devant lui.
Une autre punition mineure, celle-là malencontreuse à Rafaël Harvey-Pinard pour avoir retardé la partie environ quatre minutes plus tard, a mené au deuxième but des Islanders.
Cette fois, un tir des poignets de la ligne bleue de Calle Odelius a touché Karlström, posté devant Cavallin, et trouvé le fond du filet.
Les Islanders étaient en position pour espérer mettre fin à leur séquence de sept défaites, mais Xhekaj n’avait pas dit son dernier mot. Loin de là.
