Le Nigéria a battu le Mali en finale de l’Afrobasket féminin 2025. La 3è marche est occupée par le Soudan du sud qui s’est défait du Sénégal. Retour sur le parcours d’une équipe qui était à sa première participation.
Délicia Washington, meilleure marqueuse de l’Afrobasket féminin 2025 (image FIBA)
Une qualification in extremis
A l’issue des qualifications, le Soudan du sud a fini 3è, derrière l’Ouganda et l’Egypte. Un classement qui l’empêchait d’être à Abidjan. Mais tout comme le Mozambique, le Soudan du sud bénéficie d’un repêchage. Une décision qui va tout changer.
Un début à tâtons
Le Soudan du sud a démarré sa compétition avec 2 revers. Le premier contre le Mali puis le Cameroun. Il finit donc 3è du groupe B et doit passer par le tour de barrage. Sur sa route se dresse l’Egypte, une équipe qui l’a battue lors des qualifications. Mais la bande à Alberto Antuna va battre l’Egypte et passer en quarts de finale.
Des retrouvailles bien négociées
Que ce soit pendant le tour de barrage ou en quarts de finale, le Soudan du sud est tombé sur des adversaires qu’il avait rencontrés lors des éliminatoires. Longtemps menées dans ces matchs, Bulgak, Gakdeng, Deng, Diew et, surtout, Washington vont se transcender. Leur statut de novice va leur permettre de jouer sans pression. Alberto Antuna, le sélectionneur, dira plus tard que cela fait partie des ingrédients de leur succès.
Une histoire parfaite !
Maria Teresa Gakdeng, meilleure rebondeuse de l’Afrobasket féminin (image FIBA)
Alors que nul ne vendait chère sa peau, le Soudan du sud a créé la sensation lors de cet Afrobasket féminin. L’équipe regagne le bercail avec, dans ses rangs, non seulement les médailles de bronze mais surtout des satisfactions individuelles. Delicia Washington termine meilleure marqueuse du tournoi avec 109 paniers réussis et Maria Teresa Gakdeng la meilleure rebondeuse.
Alberto Antuna, le chef d’orchestre
Alberto Antuna, sélectionneur du Soudan du Sud (image FIBA)
Si les joueuses ont impressionné par leur performances sur le parquet de Treichville, elles ont su répondre aux exigences d’un homme, Alberto Antuna. Tel.un chef d’orchestre, l’Espagnol a su lire dans les plans de ses adversaires, casser le rythme quand il le voulait. Des temps morts demandés aux moments durs de son équipe, des réajustements tactiques pour opposer une résistance à des adversaires de haut rang. « C’est vrai que c’est une surprise. Mais nous avons travaillé pour avoir ce résultat. La chance ? Il faut se retrouver dans certaines situations pour bénéficier de la chance », a-t-il fait comprendre.