Un mois après le tirage au sort de la CAN 2025, le milieu polyvalent de l’équipe du Burkina Faso, Cédric Badolo, s’est prononcé sur le duel à venir avec l’Algérie.
À 10 mois de la CAN 2025 prévue au Maroc du 21 décembre prochain au 18 janvier 2026, Cédric Badolo a commenté le tirage ayant placé les Etalons du Burkina Faso dans le même groupe que la Guinée équatoriale, le Soudan et l’Algérie avec laquelle ils se sont neutralisés à la dernière édition en janvier 2024 (2-2).
“Il n’y a pas une équipe à négocier”
Des adversaires pour le moins familiers au natif de Ouagadougou et à ses coéquipiers, sachant que ces derniers s’étaient déjà quittés sur un score nul et vierge (0-0) avec le Nzalang Nacional en octobre 2023. Dans une interview accordée à nos confrères de Sport News Africa, le pensionnaire de Spartak Trnava a estimé que les rapports de force s’équilibrent. La clé résidant dans la préparation.
“Dans le football d’aujourd’hui, je pense qu’un match ne se joue pas à l’avance. C’est sur le terrain que tout se joue. Il n’y a pas une équipe à négocier. Toutes les équipes se valent. On connaît l’Algérie qu’on a même croisé lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire. On connaît également la Guinée Équatoriale. On a fait un match nul chez eux en amical. Le Soudan, on a tous une idée d’eux. Ils progressent bien. Bref, ce sont des adversaires qu’on connaît un peu plus. C’est à nous de travailler pour aller loin dans la compétition.”
CAN 2025 : le #Maroc pas épargné, la Côte d’Ivoire avec le #Cameroun , l’ #Algerie face à ses bourreaux, un groupe de la mort… Le tirage complet #football https://t.co/idkhHJQcav pic.twitter.com/HJbLSgdiJ4
— Afrik-Foot (@afrikfoot) January 27, 2025
La CAN si et seulement si…
Alors que les Étalons ont terminé finalistes en 2013, le joueur 22 fois capé considère que ses partenaires peuvent toucher le graal cette fois, à condition de rester solidaires et unis. La sélection ayant été émaillée de querelles intestines lors de la dernière édition.
“Oui, c’est possible. Si on a pu se qualifier, c’est parce qu’on a les qualités pour aller chercher le trophée. C’est une équipe qu’on doit beaucoup soutenir. On doit accompagner l’équipe sur tous les plans. Éviter les divisions ou les querelles internes au sein du groupe. Rester une équipe forte et unie pour qu’on atteigne notre objectif commun qu’est de remporter la compétition.”