Alors que l’Espagne et le Maroc rivalisent pour abriter la finale de la Coupe du monde 2030, Florentino Pérez, l’illustre président du Real Madrid, pourrait se mettre à dos son pays. Et ce, au bonheur des Marocains.
Et si, en fin de compte, la passe décisive venait du camp adverse ? En concurrence avec l’Espagne pour accueillir la finale de la Coupe du monde 2030 dans le Grand Stade Hassan II, lequel est dans les tuyaux à Casablanca, le Maroc pourrait en effet bien bénéficier du savoir-faire du groupe ACS (Actividades de Construccion y Servicios).
La société espagnole, spécialisée dans le BTP, ne serait pas contre candidater pour les travaux de construction de l’enceinte appelée à s’imposer comme l’une des plus grandes au monde, si ce n’est la plus grande avec ses 115 000 places prévisionnelles. C’est ce que rapporte Voz Populi.
Et cette entité n’est autre que celle dirigée par Florentino Pérez, le très influent président du Real Madrid, club considéré comme le plus grand de l’histoire. Selon la même source, la compagnie s’active depuis plusieurs mois en vue de soumettre possiblement une offre. Pour l’heure, aucune décision n’aurait encore été prise. Les décideurs étant dans l’attente de l’évaluation des risques.
ACS estudia pujar por el contrato del mayor estadio de Marruecos para el Mundial 2030
Por @JJHerz7 https://t.co/TmVDkmipbw
— Vozpópuli (@voz_populi) May 14, 2025
Un geste susceptible d’être perçu comme une trahison
Toujours d’après Voz Populi, plusieurs constructeurs espagnols sont en contact avec des cabinets d’avocats réputés dans les marchés publics marocains. Fin avril dernier, un appel d’offres avait été lancé pour le deuxième lot de construction du nouvel écrin. L’ouverture des plis est prévue le 10 juin prochain.
Si le groupe ACS venait à déposer son dossier finalement, ce geste pourrait être mal vu en Espagne, voire être perçu comme une trahison. D’autant plus que c’est le Santiago Bernabéu, forteresse historique du Real Madrid, qui a été proposé par le royaume pour la domiciliation de la finale du Mondial 2030.
De quoi ajouter à une certaine animosité envers Pérez, dans un contexte où ce dernier est déjà en désaccord avec la Liga sur fond d’arbitrages controversés.
