Ils ont revêtu le maillot algérien la même année. En 2014, Riyad Mahrez et Nabil Bentaleb rejoignent l’équipe nationale d’Algérie. L’un sortait des rangs de Tottenham en Premier League, l’autre jouait encore en Championship, la deuxième division anglaise, avec Leicester City.
Mais à en croire Bentaleb, dès les premiers instants, Mahrez affichait une confiance et une ambition hors du commun. Dans un échange accordé à Kampo, Bentaleb se remémore une scène marquante.
« En 2014, Riyad débarque en sélection. À ce moment-là, il joue en D2 anglaise, à Leicester. Et il balance, tranquille : “Moi, je vais réussir. Un jour, je jouerai au Barça”. Tout le monde rigole. Personne ne le prend au sérieux. Mais lui, il y croit. Il ne doute pas. Il bosse, il ne lâche rien. Quelques années plus tard : champion d’Angleterre, star de la Premier League, Ligue des champions », a-t-il déclaré.
L’histoire a donné raison à celui qu’on surnommait encore le petit nouveau. Mahrez gravit les échelons avec patience et détermination. Promotion en Premier League avec Leicester. Puis, contre toute attente, champion d’Angleterre en 2016. Mieux encore : il est élu meilleur joueur de la saison (PFA Player of the Year), devenant ainsi le premier Algérien et le premier Africain à recevoir ce trophée.
Et même s’il ne portera jamais le maillot du FC Barcelone, il séduira celui qui l’a marqué de son empreinte : Pep Guardiola. Le technicien catalan fait venir Mahrez à Manchester City en 2018. Résultat : 11 titres, dont une Ligue des champions — que le Barça n’a justement pas remportée sur cette période.