Quelques minutes après l’élimination en prolongation du Stade de Reims (défaite 3-1), synonyme de relégation en Ligue 2, Valentin Atangana a tenté de mettre des mots sur l’immense frustration. Le milieu de terrain formé au club n’a pas cherché d’excuses : « On avait le score en main… et on a payé cash. »
Une fin de match cruelle
Malgré une première période maîtrisée, les Rémois ont vu leur avance fondre avant de céder en prolongation. « Il n’y a pas eu de mots après le match, c’était dur pour tout le monde. » Dans l’attitude, dans l’intensité, rien n’a été renié. Mais les détails ont encore coûté cher. « Il ne nous a pas manqué de jus, mais ce deuxième but qu’on n’a pas su mettre… ça aurait pu tout changer. »
Une saison d’épreuves
Sans détour, Atangana résume l’exercice 2024-2025 : « Très difficile, franchement. Très difficile. » Marqué, mais pas résigné, le jeune international français, d’origine camerounaise, veut croire à un rebond collectif : « On va tirer les leçons de tout ça. On est des grands garçons, on saura se regarder dans les yeux. »
Un avenir flou, mais un attachement fort
Courtisé, apprécié, et parfois considéré comme l’un des futurs visages de l’équipe de France, Atangana n’a pas voulu se projeter sur son avenir personnel. Mais son attachement au club est indiscutable : « C’est un club qui me tient énormément à cœur. Le voir descendre, ça ne me fait pas du tout plaisir. »
Pas de décision précipitée : « À l’instant J, je ne saurais pas vous répondre. Je suis abattu. » Mais une chose est certaine : quoi qu’il arrive, une partie de lui restera toujours rouge et blanche.