Rainford Kalaba n’est plus sur la pelouse, mais son influence reste intacte. L’ancien meneur de jeu des Chipolopolo est aujourd’hui préparateur physique de la sélection zambienne U-17. À 37 ans, il s’investit dans la formation avec discrétion, rigueur et passion.
Le héros de la CAN 2012 fait désormais partie du staff technique des U-17 zambiens. Il occupe le poste de préparateur physique. Un rôle discret mais stratégique, dans un projet ambitieux de la Fédération zambienne.
Figure clé de la génération dorée, Kalaba reste une référence. Son passé inspire les jeunes. «C’est un plaisir immense d’avoir fait partie de cette aventure. Ce titre nous a ouvert tant de portes. Pour moi, comme pour beaucoup d’autres. Après 2012, de nombreux joueurs zambiens ont vu leur carrière décoller. Participer à une CAN, c’est déjà quelque chose, mais être champion face à des stars africaines de très haut niveau, c’est inoubliable. Ce n’est pas donné à tout le monde », dit-il à propos du sacre continental dans un entretien sur le site internet de la CAF. Il veut que la nouvelle génération en profite autant.
Kalaba vit pleinement sa reconversion. Il accompagne les jeunes Chipolopolo dans leur ascension. « Le plus important, c’était d’accompagner ce groupe jusqu’à la qualification pour la Coupe du monde », souligne-t-il. Mission accomplie. La Zambie est qualifiée pour le Mondial U-17. En attendant, elle affronte le Burkina Faso en quarts de finale de la CAN U-17.
Kalaba croit dur comme fer en ces jeunes. « Ils veulent briller, marquer les esprits. » Pour lui, c’est la mentalité gagnante. Il insiste sur la rigueur. « Les efforts paient toujours. » Il a été impressionné par leur calme contre le Maroc. « Ils sont restés disciplinés, concentrés. Et ça, c’est la base », explique-t-il. Le respect des consignes reste une priorité.
Le discours de Kalaba est clair. Il transmet les valeurs du travail, de l’humilité et de la discipline. « Quand tu portes ce maillot, tu représentes tout un peuple », lance-t-il. Il rappelle aux jeunes que tout commence ici. Jouer une CAN U-17, c’est poser les bases. « Le ciel est la seule limite », dit-il. Kalaba n’est plus sur le terrain, mais son impact reste fort.
Il croit aussi aux opportunités. La CAN est un tremplin. La Coupe du monde l’est encore plus. « Beaucoup d’agents, d’académies et de clubs regardent », affirme-t-il. Pour Kalaba, ce tournoi peut changer des vies. Il veut que ses joueurs soient prêts. « S’ils restent concentrés, tout est possible », conclut-il. L’histoire continue. Mais avec lui, sur un autre front.